CHRONIQUES

Game, Entre nos corps tome 1 – Mai Nishikata

« Mais entre lui et moi… ce n’est pas de l’amour. Tout ceci… n’est qu’un jeu. Le premier qui baisse sa garde… a perdu. »

 

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Auteur: Mai Nishikata
Editions: Akata
Date de publication: 8 Mars 2018
Nombres de pages: 192
Prix: 6.99€
Synopsis: Sayo Fujî, 27 ans, est cadre dans un cabinet comptable. Aussi brillante qu’efficace, elle subit le regard désapprobateur de la plupart des hommes qui l’entourent, qui la jalousent ou acceptent mal qu’une femme se consacre autant à sa carrière professionnelle. Sous ses dehors implacables, Fujî en souffre, comme elle souffre de la solitude qui régit son existence dans l’intimité. Mais l’arrivée d’un nouvel employé au sein de l’entreprise où elle travaille pourrait bien changer la donne. En effet, Ryôichi Kiriyama est à peine engagé qu’il propose à la jeune femme de coucher avec lui. D’abord choquée, Fujî finit par accepter de dépasser les limites d’une simple relation professionnelle, sans pour autant éprouver de sentiments à son égard. Commence alors un étrange jeu entre les deux collègues…

 

Mon avis

Je tiens tout d’abord à remercier les Editions Akata pour l’envoi de ce tome et pour leur confiance. J’avais très envie de le lire car son titre et son résumé m’ont donné envie de découvrir cette histoire. Dans le manga, j’aime beaucoup le genre shojo mais je souhaitais lire quelque chose de plus mature et je dois dire que je n’ai pas été déçu de ma découverte. 
Dans ce manga, nous allons faire la connaissance de Sayo Fujî, une jeune femme de 27 ans qui est cadre dans un cabinet comptable. Elle se consacre entièrement à sa carrière ce qui n’est pas sans succiter de la jalousie ou de la désapprobation de la part de ses collègues masculin. Un jour, un nouvel employé est embauché, Ryôichi Kiriyama, il va proposé à Sayo de coucher avec lui, après quelques réticences, elle finit par accepter de dépassé le stade de la simple relation professionnelle sans pourtant éprouver des sentiments à son égard. A partir de ce moment là va se développer entre eux, un étrange jeu… Lequel des deux sera le vainqueur?
Des les premières pages le ton du manga est donné, nous ne sommes pas ici dans un shojo (manga généralement destiné à un public de jeune fille et dont le ou les personnages principaux sont en primaire, au collège ou encore au lycée), ici nous sommes dans un josei (manga généralement destiné à un public féminin adulte et les personnages principaux sont déjà dans la vie active). Ce manga n’est donc pas à mettre entre toutes les mains, les dessins y sont plus explicites que dans un shojo et les sujets abordés y sont plus complexes.
La mangaka Mai Nishikata, nous offre ici des dessins très beaux, originaux et remplis de douceur. L’érotisme y est présent, certaines scènes sont explicites mais ce n’est absolument pas vulgaire à regarder, au contraire les dessins sont emprunt d’une certaine poesie.
Les personnages principaux ont des personnalités et des caractères bien trempés, nous avons d’un côté Sayo qui est une bourreau de travail, même quand elle n’y est pas physiquement et qu’elle s’autorise des moment de détente avec son amant, elle prend la peine de répondre au téléphone. Sa seule priorité dans la vie c’est son travail. C’est une femme indépendante et ambitieuse mais qui n’en reste pas moins une femme qui à des besoins et des désirs. On sent au fil des pages que la solitude la pèse même si elle a du mal à se l’avouer. De l’autre côté, il y a Kiriyama qui est un bel homme froid et séducteur dont on ne connait pas vraiment les intentions. J’espère qu’on en sera un peu plus sur lui dans les prochains tomes. 
En conclusion, « Game entre les corps tome1 » est une belle entrée en matière, le ton est donné. J’ai très envie de découvrir la suite pour savoir qui finira par sortir vainqueur de ce jeu sensuel et tentateur qui s’est installé entre eux, qui de Sayo ou Kiriyama baissera ces barrières en premier? Un début plutôt prometteur qui sait mettre le lecteur en haleine. 

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CHRONIQUES

Let’s be a family – Tomo Kurahashi

« Etre une famille ce n’est pas seulement les liens du sang mais ça peut-être aussi les liens du coeur. »

 

Let's be a family

Auteur: Tomo Kurahashi
Edition: Taifu Comics
Date de publication: 22 Mars 2018
Nombres de pages: 192
Prix: 8.99€
Synopsis: En couple depuis huit ans, Kazume et Chiasa vont se voir confier le bébé de leur amie d’enfance, incapable d’assumer sa maternité. Dès lors, une nouvelle vie commence pour nos deux nouveaux papas de substitution. Se découvriront-ils des instincts maternelles ? Une chose est sûre, leur quotidien ne sera plus le même. Les joies de la vie de famille résonneront désormais entre leurs murs !

 

Mon avis

Je tiens tout d’abord à remercier très chaleureusement les Editions Taifu Comics de m’avoir fait parvenir ce manga. M’étant mise depuis peu à la lecture du genre Yaoi ou « boys love » comme on appelle communément ce genre de manga, j’ai tout de suite été un intrigué par son titre, sa couverture et quand j’ai sa quatrième de couverture, j’ai eu très envie de le découvrir et je ne regrette pas mon choix car j’ai passé un sublime moment de lecture.
Nous allons découvrir dans ce manga, l’histoire de Kazuma et Chiaki en couple depuis plusieurs années, un jour leur amie d’enfance Tomoe qu’ils considérent presque comme une soeur pour eux va les contacter et ils vont la découvrir enceinte de plusieurs mois déjà. Tomoe va donner naissance à une petite fille qu’elle prénommera Ayumi. Un an plus tard, Tomoe reprend son travail de journaliste de guerre et ne peut pas emmener sa fille avec elle car se ne sont pas des endroits sûr et bien trop dangereux pour un enfant. Elle en confie donc la garde de sa fille à Kazuma et Chiaki, c’est alors que malgré eux, ils vont devenir les pères de substitution pour Ayumi. A partir de ce moment là, leurs vies va être totalement chamboulées.
Let’s be a family aborde l’homoparentalité de manière réaliste, ce n’est pas un manga qui est là pour embéllir les choses mais bien pour aborder les difficultés de la vie quotidienne que peuvent rencontrer les parents. Kazuma et Chiaki ne s’attendaient pas à devenir un jour parents pourtant malgré cette belle surprise que leur à reserver leur amie Tomoe et la responsabilité que cela implique, ils vont s’unir et tenter de donner à Ayumi un vrai cadre familiale et prendre soin d’elle. Les erreurs ne manqueront pas mais en tant que parents qui n’en fait pas? Bien sur des différents arriveront entre Kazuma et Chiaki mais qui ne seront que de passages car entre eux il y a beaucoup d’amour. Leur priorité est le bien-être d’Ayumi, ils vont finir par devenir de vrais papas poules et c’est vraiment touchant de les voir ainsi former une famille heureuse et unie.
On y aborde également le thème de l’homosexualité, le poids du regard des autres et notamment quand on élève un enfant en étant en couple avec quelqu’un de même sexe, les jugements et les critiques ne manquent pas, de même que le regard que porte les autres enfants sur Ayumi qui a deux papas mais cette petite fille ne manque pas de ressource et c’est très bien se défendre seule sans que des adultes n’ai à intervenir. Quand ces petits camarades vont lui faire la remarque qu’il n’est pas normal d’avoir deux papas, sa réponse va en surprendre plus d’un pour la plus grande fierté de ses papas. Quoi qu’il arrive et quoi que puisse penser le reste du monde, ils forment une famille et personne ne peut le leur enlever. 
Ces thèmes sont abordés avec douceur, de manière touchante. On y voit l’importance du lien familial et de l’acceptation. L’amitié y tient également une place très importante, malgré leurs différences de caractères Tomoe, Chiaki et Kazuma ont un lien très fort qui les unit et ils seront toujours là les uns pour les autres. Ayumi va s’épanouir et grandir au sein d’une famille qui l’aime et où chacun à trouver sa place. 
En conclusion, « Let’s be a family » est un très bon manga. Les dessins sont très délicats, jolis et profonds. Ils reflètent bien les émotions et les sentiments des personnages, il y a certaines scènes érotiques, qui ne sont pas poussés à l’extrème mais ce manga est quand même destiné à un public averti. Ce Yaoi m’a touché et je ne peux que vous le recommander que vous soyez adepte de ce genre de manga ou non. On ne peut pas rester indifférent à cette magnifique histoire. 
Pour moi c’est un coup de coeur.

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CHRONIQUES

Eclat(s) D’Ame tome 2 – Yuhki Kamatani

« Au fond de moi, j’avais envie de faire ce genre de choses. Enfin, je crois »

Extrait d’Eclat(s) D’Ame Tome 2 

 

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Auteur: Yuhki Kamatani
Editions: Akata
Date de publication: 16 mai 2018
Nombres de pages: 162
Prix: 7.95€
Synopsis: Au contact des membres du salon de discussion, Tasuku a fini par s’accepter, mais surtout par accepter l’amour qu’il éprouve. Pour autant, il ne sait pas encore comment il doit se comporter au quotidien, auprès de ses camarades, mais surtout auprès de celui qu’il aime. Au contact de Misora, plus jeune membre du salon, mais aussi porteur d’un « secret » compliqué, le lycéen va continuer à se poser des questions…

 

Attention risque de spoilers dans cette chronique donc si vous n’avez pas lu le premier tome je vous conseille de ne pas lire la suite. Vous aurez été prévenus 😉

 

Mon avis

Je souhaiterai tout d’abord remercier les Editions Akata pour leur confiance, leur gentillesse et pour l’envoi ce manga dont j’attendais la sortie avec impatience, le premier tome a été pour moi une très belle découverte, je ne pouvais donc pas louper la lecture de ce deuxième tome. J’avoue qu’au premier abord je n’ai pas été emballé par cette couverture mais il m’en faudrait plus pour ne pas découvrir la suite et j’avoue que ça a été encore une fois pour moi un très bon moment de lecture.
Nous allons découvrir davantage un autre personnage que nous n’avions fait qu’apercevoir dans le premier tome il s’agit de Misora, un jeune garçon, collégien, en quête d’identité et d’acceptation de soi, tout comme l’était Tasuku dans le premier tome, lui dans ce second tome a fini par s’accepter et aussi par accepter les sentiments qu’il éprouve pour un garçon de son lycée mais tout est loin d’être gagner car il ne sait pas encore comment il doit se comporter en société et surtout au contact de celui qu’il aime. Tasuku va apprendre quel secret cache Misora et se poser de plus en plus de questions…
Dans ce second tome, l’un des thème qui va le plus ressortir, vous l’aurez peut-être même deviner rien qu’en regardant la couverture est celui d’être transgenre. Beaucoup de questions vont émerger sur ce sujet au fil de la lecture. J’aime toujours autant les dessins qui sont toujours aussi beaux et qui savent toucher en plein coeur. 
Misora est un personnage que l’on ne peut pas ranger dans une catégorie bien précise, tellement sa personnalité est complexe. Tout comme Tasuku, il est en quête de sa propre identité, il se cherche. Il aime s’habiller en fille et se sent bien quand il est ainsi vêtu. Malgré son jeune âge, c’est quelqu’un qui à une certaine maturité et qui percoit parfois certaines choses mieux que Tasuku. Il le pousse à réfléchir et nous fait également réfléchir en tant que lecteur tant ses paroles sont justes malgré leurs violences. C’est un garçon rempli de colère qui ne supporte pas qu’on porte sur lui telle ou telle étiquette alors que lui même ne sait même pas qui il est. La rencontre entres Tasuku et Misora est très intéressante, ils vont apprendre l’un de l’autre et se faire sortir respectivement de leurs zones de confort. Nous allons faire la rencontre dans ce tome du garçon dont Tasuku est amoureux, Tsubaki, ce garçon reste encore un mystère et j’espère que dans le prochain tome nous en saurons plus sur lui.
Pour conclure, ce tome est pour moi aussi réussi que le premier. On y aborde des thématiques fortes sans détour et avec un réalisme impréssionnant. Sa lecture ne peut pas vous laissez indifférents et nous pousse à la réfléxion. Les personnes au sain de ce salon de discussion sont toujours aussi bienveillantes les unes avec les autres, les personnes peuvent s’y exprimer et être eux même sans crainte d’être juger. J’ai hâte de lire le troisième tome et d’en apprendre davantage sur certains personnages. 
Pour moi, c’est encore une fois un coup de coeur, si vous avez déjà lu le premier tome ne passez pas à côté du second, il vaut vraiment le détour. Ce manga est destiné à devenir un best seller dans son genre. 

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CHRONIQUES

Une lumière dans la pénombre – Nojico Hayakawa

« De l’amitié à l’amour, une très belle histoire tout en douceur et en délicatesse »

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Auteur: Nojico Hayakawa
Editions: Boys Loves
Date de publication: 12 Janvier 2018
Nombres de pages: 208
Prix: 7.95€
Synopsis: Arata et Shôtarô, tous deux lycéens, sont amis de longue date. Arata cache ses sentiments pour Shôtarô depuis très longtemps, et il n’a pas du tout l’intention de lui avouer qu’il est amoureux de lui. Mais un jour, Shôtarô dit quelque chose qui prend Arata complètement par surprise…

 

Mon avis

J’ai découvert l’année derniere les animes yaoi ou boys love (histoire d’amour entre hommes) et j’avoue en avoir adoré quelques-uns mais jusqu’à maintenant je ne m’étais pas lancé dans la lecture de manga de ce genre et bien maintenant c’est chose faite avec « Une lumière dans la pénombre », je l’ai découvert sur le site Nautiljon.com en y faisant quelques recherches, en découvrant cette superbe couverture et son résumé, je ne pouvais que me laisser tenter.
Nous allons suivre dans cette histoire, Arata et Shôtarô, deux lycéens, le premier a une passion pour la photographie et à une personnalité plûtot introverti alors que le second lui est sportif et à une personnalité complètement à l’opposé puisque plûtot extraverti. Pourtant ces deux là sont amis depuis longtemps, un jour leur relation va prendre un autre tournant quand l’un va découvrir que l’autre ressent là même chose pour lui mais tout ne sera pas facile pour autant…

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L’un et l’autre vont faire face à leurs propres intérogations et à leurs propres doutes. Le regard des autres va avoir ici toute son importance, la peur d’être juger et de la persécuter mais également des questions sur leur intimité de couple et sur l’avenir de leur relation. Nous avons des personnages aux personnalités qui s’affirment tout au long du récit, Arata qui est d’un naturel plutôt calme, n’hésite pas à devenir quelqu’un de passionné quand il s’agit de son compagnon Shôtarô, quand a lui il est d’un caractère plutôt jovial et parfois même naif mais l’amour qu’il porte à Arata et la manière dont il lui montre ses sentiments ne peuvent pas nous laisser indifférent.
Je trouve leur relation très belle. Celle-ci se développe en douceur, sans brusquer les choses, ils se respectent l’un l’autre et s’aiment d’un amour profond et sincère.  

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C’est la première oeuvre que je lis de Nojico Hayakawa et je dois dire que j’ai été totalement conquise par ces dessins et son scénario. Ces traits sont fins, ces personnages expressifs. A travers ces dessins, cette mangaka sait nous faire ressentir toutes les émotions et les pensées de ses personnages. Le scénario est doux et poétique, on ne peut qu’être touchée par l’histoire d’Arata et Shôtarô.

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En conclusion, « Une lumière dans la pénombre » est une histoire remplie d’émotions et de profondeur, on ne peut qu’être touché par ses personnages et par les traits de crayons de cette mangaka qui sont visuellement très travaillés. C’est un veritable plaisir pour les yeux. Une particularité de ce manga, c’est qu’aucune scène de sexe n’y est visible donc si ce genre de scènes ne vous plait pas, n’ayez aucune inquiètude, vous pouvez vous lancer dans cette histoire les yeux fermés. 
J’ai eu un véritable coup de coeur pour cette histoire, si vous êtes amateurs de manga et que vous souhaitez vous essayer aux boys love ou que vous connaissez déjà ce genre et que vous êtes à la recherche d’une nouvelle histoire. Ne passez pas à côté de celle là.

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CHRONIQUES

Eclat(s) D’Ame, tome 1 – Yuhki Kamatani

« Deux jours avant les vacances d’été, je crois que… je suis mort »

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Auteurs: Yuhki Kamatani
Edition: Akata
Date de publication: 22 Février 2018
Nombres de pages: 176
Prix: 7.95€
Synopsis: « Deux jours avant les vacances d’été… je crois que je suis mort. » C’est ce qu’a pensé Tasuku le jour où un de ses camarades de classe lui a piqué son smartphone, alors qu’il était en train de regarder une vidéo porno gay dessus. La rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre. Tasuku pense alors à se suicider, ne pouvant supporter cette réalité dont il n’avait pas encore complètement conscience lui-même, mais craignant aussi le regard de la société. Pourtant, alors qu’il s’apprête à sauter dans le vide, il aperçoit, au loin, une mystérieuse silhouette de jeune femme qui le devance et… saute dans le vide ?! Intrigué, terrorisé, il s’élance vers l’endroit d’où elle a sauté. Il y découvre, stupéfait, que la jeune femme est encore en vie, et qu’elle est l’hôte d’une sorte de résidence associative, véritable safe space où se réunissent diverses personnes LGBT. De rencontre en rencontre, le jeune lycéen va apprendre à se connaître, à s’accepter, et trouver sa place dans le monde.

 

Mon avis

Je lis des mangas de temps en temps et jusqu’à maintenant je lisais essentiellement des shojos. Cette année je voulais élagir mon champs de lecture dans les mangas à d’autres genres et c’est grâce à la booktubeuse Pikobooks qui en à parlé récemment dans une de ces story Instagram que j’ai découvert ce manga et je la remercie beaucoup pour ça car sans elle je serai probablement passé à côté de ce petit bijou.
Ici, nous allons faire connaissance avec un lycéen nommé Tasuku, deux jours avant les vacances d’été il se fait surprendre par un de ses camarades avec une vidéo porno gay sur son téléphone portable. Malheureusement la nouvelle fait très rapidement le tour du lycée et pour Tasuku qui est quelqu’un d’introverti, ça va être le début de l’enfer… Alors qu’il pense à se suicider, il va apercevoir une jeune femme sautant dans le vide. Alors pris de panique, il va alors aller jusqu’à l’endroit où elle a sauté et constater qu’elle est toujours en vie. Cette jeune femme est l’hôte d’un salon de discussion où se réunissent plusieurs personnes LGBT, avec l’aide des personnes qu’il rencontrera dans ce lieu Tasuku va devoir apprendre à s’accepter tel qu’il est avec ses préférences et à faire face aux conséquences que cela peut impliquer.

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Avant de me procurer ce manga, je connaissais pas les Editions Akata et je dois dire que j’ai fais deux belles découvertes pour le prix d’une, un nouveau manga que j’adore et une nouvelle maison d’édition qui à des titres très intéressants dans son catalogue. Je me suis donc attaqué à un nouveau genre de manga: le seinen. Si parler d’homosexualité n’a rien de nouveau en littérature, dans les mangas c’est un peu moins courant, la catégorie qui en parle le plus est celle des boys love (romance entre garçons) mais tous n’en parle pas de façon aussi engagé. Dans cette histoire, ce sujet d’actualité va être traiter de manière vraie et juste, il sera ici question de parler de coming out et de comment vivre sa vie en étant homosexuel dans une société où la tolérance n’est pas toujours là et où malheureusement l’homophobie est encore bien trop présente.

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Tasuku va être accueilli dans ce salon de discussion le plus naturellement du monde et tout de suite accepté par les personnes qui s’y trouvent et qui forment déjà un joli groupe. Ils vont tout de suite l’intégrer dans leur projet de rénovation de maisons et tout cela à un effet « thérapeutique » car en détruisant ces maisons cela va lui permettre d’extérioriser toute la colère et le mal être qu’il ressent. Il va peu à peut s’ouvrir aux autres membres et découvrir qu’il n’est pas le seul dans son cas.  L’histoire d’Haru en est un parfait exemple, elle est en couple avec Saki. Haru a réussi difficilement à faire son coming-out mais elle ne voulait plus paraitre aux yeux des autres une personne qu’elle n’était pas et a décidé d’assumer qui elle était réellement, malgré les conséquences que cela pouvait occassionner pour enfin être libre d’être elle même, de son côté sa compagne Saki hésite encore à faire ce pas car la peur du rejet et de la persécution est bien présente.  Elles sont touchantes et leur histoire est très belle, ce qu’elles transmettent à Tasuku est un message plein d’espoir. Grâce à la bienveillance de ces personnes, Tasuku va petit à petit s’ouvrir aux autres et enfin accepter d’être lui même. 

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Ce manga est graphiquement sublime, j’ai beaucoup aimé le dessin de la mangaka, c’est un style assez épuré qui ne peut que vous touchez en plein coeur. Les regards et les expressions des différents personnages sont très expréssifs et les décors sont beaux, ils invitent à la comtemplation. Ces illustrations respirent la poésie et ne vous laisseront pas indifférents.
En conclusion, « Eclat(s) d’Âme – Tome 1 » est un véritable coup de coeur pour moi. Le sujet traité, l’est de façon sensible et très réaliste, l’émotion est au rendez-vous et on ne peut qu’être touché par ses personnages matures et attachants, par leurs personnalités et leurs histoires. C’est beau, c’est poétique et on ne peut que succomber à cette histoire aussi engageante que poignante. 
Je vous recommande ce titre à 1000%.

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